Quelques distinctions et événements

Si ma joie a été grande lorsque, en 1997, j’ai reçu le prix de la ville de Biarritz pour la nouvelle, la Vieille couverture (Les Contes de la vieille Colombe), il est important pour moi de signaler aussi les distinctions que j’ai pu obtenir en participant à des concours littéraires locaux.

Je tiens à signaler et à remercier les organisateurs, notamment de l’association Kliho-Art sise à Halsou au Pays basque, mais plus particulièrement les lecteurs anonymes de ces associations qui aiment la culture, la créativité, la création, qui avalent les pages et qui expriment leurs préférences en décernant des premiers prix, des accessits etc… Ils incarnent une confiance dans la littérature la plus modeste soit-elle et sont un encouragement pour ceux qui osent écrire ou ceux qui vont écrire.

Comme un cycliste est heureux de la médaille qui récompense son effort au terme d’une course locale, la lauréate que j’ai parfois été, a été honorée de recevoir le Parchemin d’argent en 2004 pour le conte, l’Arrivée de Jean Baptiste au paradis.

Ainsi j'ai participé au concours organisé en 2011 par les Plumes du Mont Blanc devenues les Plumes des Monts d'or à saint Cyr aux monts d'or www.montsdor.com dont le thème était l'écriture d'une lettre pour un personnage fictif ou réel. J'ai adressé une lettre à Michel Tournier que je portais en moi depuis longtemps et j'ai obtenu le 3ème prix adulte.

En janvier de la même année j'ai été invitée à Casablanca au Salon international du livre et de l'édition www.salonlivrecasa.ma par le Conseil culturel de la communauté marocaine www.ccme.org.ma à l'étranger pour participer à la table ronde: Ce Maroc! Récits de vie.

J'ai participé le 11 février 2014 à un salon nommé le Bonheur d'écrire organisé par l'AAECMD association amicale d'entraide des centres Madeleine Daniélou.

Puis le 5 mars 2014 la présentation du livre La Jarre brisée à la Villa des arts s'est déroulée dans un climat très attentif et bienveillant pour entendre ce récit. J'ai même eu la joie de rencontrer un monsieur natif d'Oulad Abbou mon village. Nous étions émus tous les deux en évoquant le passé, lui très étonné de découvrir que la vie de cette époque en ce lieu méritait d'être racontée et conservée.

La Villa des arts est dirigée par Nazha Khallil qui elle aussi m'a surprise dans sa façon d'être attentive aux prénoms de la dédicace du livre soulignant qu'il s'agissait de prénoms anciens.

Sur les cimaises, étaient accrochés des tableaux de peintres africains très suggestifs qui renforcent cette nécessité de faire histoire en commençant d'abord par écrire des récits et par peindre les lieux et les gens à travers les traces du temps mais aussi les intuitions de l'imagination. J'en retiens un, plein à la fois de cruauté et d'énergie, de Chéri Cherin intitulé: les Défis de la mondialisation. Prenez le temps de dévisager chaque animal, vous passerez un bon moment!

Cheri Chérin - Les défis de la mondialisation

2010 - 150 x 200 cm - Collection Fondation Alliance